Irène
Elle
aimait tant les fleurs, s’en occuper,
les arroser.
En
boutons, mes ados, mes jeunets pensait-t-elle,
Bientôt
de grandes personnes curieuses, ouvertes
et belles
Impotentes
d’un pied mais soignées d’idéal et
de bonté
Il parait que l’âme se détache et
s’envole
Nous
tournons les yeux vers le ciel dans l’abandon
Sans
se souvenir d’autres sens où de l’autre direction
Sous
nos pieds, une pousse, un souffle perce le sol
Dans la Genèse d’un très vieux livre tombé par
terre
Des
mots disent qui se glissent sous le
suaire,
Qu’étant
poussière, tu retourneras dans la
poussière.
Puis
s’incrustent dans la pierre qu’un seul
iota fini dans l’air
Il
parait que l’âme se détache et s’envole
Nous
tournons les yeux vers le ciel dans l’abandon
Sans
se souvenir d’autres sens où de l’autre direction
Sous
nos pieds, une pousse, un souffle perce le sol
Elle
aimait tant les fleurs, s’en occuper les
arroser.
Puis
se retrouvent le pied brisé, serties dans
l’humus
Se
résorbent, prêtes au retour, insouciantes du
terminus.
Régénérée
par son aïeule, une jolie fleur semble
germer.