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Le type du Plat PaysAvec les pauvres vieux qu’il semblait détester,Les flamands, les timides qu’il a
fracassés, Ou trouver cet amour, cette unique raison ? Il vient comme une lame, seul sans fleur
ni bonbon Comme une marée sans digue qui veut
anéantir, Sur des airs menaçants, écoutez le
maudire Ce type qui ne me lâche pas.
Pour danser et jouer, rire des filles et
des chiens, Danser comme une vague,
une valse à mille temps, Danser comme une flamme, une femme et
son amant. En haut sur l’impériale une grand-mère
étonnée. Sur des airs de musette, écoutez le
chanter Ce type qui ne s’arrête pas.
Sur des photos noir blanc, un visage
d’affamé Son regard de brumes sous
un front trop plissé ; Voit-il la Fanette, Jef, ou un ami
pleurer ? Avec infiniment de tendresse à
offrir, Sur l’air d’accordéon, écoutez le
souffrir Ce type qui ne se résigne pas
Et sans peur, sans raison, chez ces gens
là on meurt. La plaine fumante tranchât : «c’est
fini, au suivant». Les fils de Novembre le verront
plus chantant. Avec ses airs, ses chants, ses hymnes de
martyre, Avec ses airs vivants écoutez le mourir Ce type qui ne me quitte pas.
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S'il y a lieuS'il y a lieu de vous rencontrerJe vous rencontrerai S'il y a lieu de vous parler Je vous parlerai S'il y a lieu S'il y a lieu de vous revoir Je vous reverrai S'il y a lieu de vous promener Je vous promènerai S'il y a lieu S'il y a lieu de vous écouter Je vous écouterai S'il y a lieu de vous aider Je vous aiderai S'il y a lieu S'il y a lieu d'être attristé Je vous consolerai S'il y lieu d'amitié Je vous en donnerai S'il y a lieu S'il y a lieu de vous aimer Je me désisterai S'il y a lieu de vous aimer Suis trop épris de liberté |
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JulieAvec
le temps...
Avec
le temps,va n'oublie pas
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LéoVient mon fils
j’aimerai bien discuter avec toi méditer sur la vie
et ses lois Mais n'y'a-t-il dans
ta tête dans le jour qui s'apprête que l'espoir de la
nuit et ses fêtes ?
Et fané sous la
couette t'entends pas d’autr’ appels Que le bruit de tes
potes qui t’rappellent, Faire le r’nard le
relou et finir comme un âne à brouter au pré de
Marie-Jeanne Alors qu’une autre
dame laisse couler ses larmes Tu te retrouveras un
jour comme nous vieux et sans arme nourrissant dans
leurs âmes l’espoir pour leur enfant d’un futur gagnant J’suis passée en
silence si souvent prés de toi mais tu kiffes les
autres tant qu'y en a J’aime chez toi ce
mélange de trappeur jurassien et ce look d’empereur
autrichien J’aime l’éclat de
ton rire, ton sourire me fait rire Mais je suis qu’un
fantôme qui soupire, je me brise sur le
roc de ton air désinvolte J’aime tes mots et
j’en fait la récolte Mais leurs tons
exclusifs m’effacent comme une gomme Si sûrement la femme
est l’avenir de l'homme je donnerai alors ma
vie en présent pour un futur
gagnant T’a l’impression de
trouver ta voie devant le public
tant qu'y en a Un beau rôle, faire
le drôle et clamer dans le soir, et tragique,
décliner des " je t’aime " rêver comme
Archimède des heures dans sa baignoire s’écrier
Eurêka ! J’ai fini mon poême ! Au cinoche, dès que
t’a vu Astérix, Cléopâtre la vie est devenue un
théâtre ou t'a pas pu
trouver des grolles à tes grands pieds En changeant de
Molière et tu vas bien trouver le seul rôle
important que la vie attend pour un futur
gagnant A s'asseoir sur
l’sofa cinq minutes avec toi Et regarder
Manchester-Benfica Et manger plein de
crêpes avec du Nutella Se souv’nir des
copains du Floria Retrouver les
ambiances des récrés du lycée Et penser au village
portugais La maison la cuisine
où ton grand père vivait Te raconter enfin
qu'on est là ta grand’ sœur tes
amis tes voisins tous ici on te
souhaite pour tes dix-huit ans un futur gagnant Un futur gagnant |
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